Architecture générale
La plate-forme
La charge utile
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Et si on en faisait le tour ?
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Architecture générale

Le système d’observation de la terre SPOT conçu par le CNES et exploité par sa filiale, la société Spot Image, est opérationnel depuis février 1986. En mars 1998, le satellite SPOT 4 a complété la famille SPOT en élargissant sa mission pour permettre à  Spot Image de mieux répondre aux besoins des utilisateurs maintenant familiarisés avec l’utilisation des images spatiales.
Pour assurer la continuité du service, les caractéristiques géométriques de la prise de vue (fauchée de 60 km par instrument et capacité de visée latérale à 27° de part et d'autre de la verticale) ont été reconduites sur SPOT 4.
Par contre, le potentiel des performances a été accru grâce à l'introduction d'une nouvelle bande spectrale en moyen infrarouge, à l' extension de la durée de vie de 3 à 5 ans et à l'amélioration des possibilités opérationnelles.

ecorch01.jpg (27045 octets)L'architecture générale du satellite se décompose en deux parties principales :

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La plate-forme

Elle assure les fonctions :

Dérivée de la plate-forme multimission de ses prédécesseurs SPOT 1/2/3, elle en a conservé l'architecture mécanique constituée d'un module de propulsion et d'un module de service qui prend en compte les retombées de l'européanisation du développement.

Le module de propulsion est constitué d'un treillis de barres en aluminium et de deux réservoirs à rétention capillaire qui offrent une capacité de stockage de 158 kg d'hydrazine. Ceux-ci alimentent les propulseurs qui servent au contrôle de l'attitude et de l'orbite du satellite.

Le module de service a évolué au travers des équipements, de sa structure, du logiciel de vol. Il est construit autour d'un tube central, véritable colonne vertébrale du satellite. Il loge le compartiment batterie.

Les grands principes qui régissent l'architecture électrique et informatique ont eux aussi été conservés. Cependant les capacités de services de la plate-forme ont été étendues grâce à une refonte de la plupart des sous-systèmes électriques (générateur solaire, stockage d'énergie, performance du sous-système de gestion bord, extension du dimensionnement du sous-système de contrôle d'attitude). 

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La charge utile

La charge utile correspond aux équipements embarqués pour assurer la mission principale ; elle est constituée d'un ensemble appelé "case" et de deux instruments de prise de vues (HRVIR et charge utile Végétation). Les passagers sont principalement intégrés au niveau de la charge utile.

La case est une structure en treillis de fibres de carbone. Elle assure la stabilité dimensionnelle nécessaire aux instruments. La case accueille les équipements électroniques de traitement image, mémorisation et de télémesure (transmission vers le sol) des données image.

Ces données image sont stockées à bord après compression et formatage dans, soit des enregistreurs magnétiques d'une capacité équivalente à 40 minutes de prise de vue, soit dans une mémoire de masse (comme dans les ordinateurs) équivalente à 3 minutes de prise de vue. Ces données image sont transmises sur Terre soit en direct si une station de réception est en visibilité du satellite, soit en différé, après stockage comme décrit ci-dessus, lors du passage sur une des 2 stations principales Toulouse ou Kiruna. Ce canal de transmission a un débit de 50 Mégabits par seconde (à comparer aux débits d'Internet de l'ordre de quelques kilo-octets par seconde).

Sur SPOT 4, cette transmission peut aussi se faire en utilisant une liaison optique avec un satellite géostationnaire de l'Agence Spatiale Européenne, Artémis. Ce nouveau canal de transmission utilise l'instrument embarqué PASTEL.

Les deux instruments de type HRVIR, pour Haute Résolution Visible et InfraRouge, sont dérivés du concept SPOT 1/2/3. L'architecture opto-mécanique a été reprise (télescope, système de calibration, mécanismes). La modification principale concerne l'introduction d'une voie spectrale dans le Moyen InfraRouge (MIR - 1,5 à 1,75 mm).

Cette nouvelle bande spectrale nécessite la définition d'un nouveau boîtier de détection (détecteurs ...) et la gestion d'une température plus basse et stabilisée à un centième de degré près.

hrvmirfr.gif (12475 octets)Au niveau mécanique, un dispositif d'orientation du miroir de changement de visée augmente les performances opérationnelles du satellite. Il permet la répétitivité de l'observation d'une même région à intervalles rapprochés et la prise de vue d'une même scène sous des angles différents (ce qui donne des couples d'images stéréoscopiques). De plus, la capacité d'accès à une scène, zone élémentaire à viser au sol, est augmentée par le fait que les deux instruments travaillent en général de manière indépendante ; par exemple, un instrument prend une vue avec un débattement maximal vers la gauche de la trace au sol pendant que l'autre positionne son miroir pour obtenir une ligne de visée vers la droite. 


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page mise à jour le 06 June 2000