ecl-telp.gif (35159 octets)Principe et chemin optique
Architecture de l'instrument HRVIR

    Le télescope
    Le boîtier de détection
    L'électronique de traitement image
    Le mécanisme de changement de visée
Le système et les principes d'étalonnage


Principe et chemin optique

 

pushbr1.gif (32371 octets)Le principe de l'instrument est d'observer une ligne complète au sol de la largeur du champ que l'on veut observer grâce à des lignes de détecteurs dont le nombre d'éléments sensibles permet de couvrir ce champ d'un seul coup.
Un séparateur spectral permet de faire cette observation dans différentes fenêtres spectrales.
Ce mode de fonctionnement utilise donc le principe de prise d'image dite en râteau ("push-broom"). Une optique à grand champ forme l'image simultanée de tous les points de la ligne au sol sur une ligne de détecteurs situés dans le plan focal.

Le balayage colonne obtenu sur l'image résulte du défilement du satellite sur son orbite. Le balayage ligne est obtenu par la lecture série des éléments sensibles de la ligne de détection.



L'instrument optique est basé sur un télescope dont le champ de vue de 4°, soit une fauchée de 60 km au sol, est couvert instantanément par une ligne de 6000 détecteurs.

La lecture élémentaire de chaque détecteur donne un point image de 10 mètres au sol (mode haute résolution/cartographique). En couplant électroniquement deux détecteurs contigus, le point image offre une résolution de 20 mètres au sol. Le déplacement du satellite sur son orbite permet de réaliser un balayage "électronique" des lignes continuellement et donc de générer une image.

A ces deux modes de lecture des détecteurs correspondent deux des modes de fonctionnement du HRVIR. Ainsi la génération de l'image est réalisée sans qu'aucune pièce optique ne bouge, ce qui permet d'atteindre de hautes performances de qualité image.

Le flux émis par la terre, éclairée par le soleil, est collecté par un télescope de focale 1,08 m et ouvert à f/3,5. Le faisceau lumineux est éclaté en quatre voies spectrales par un séparateur composé de prismes optiques et de filtres, puis focalisé sur les quatre lignes de détecteurs. Les informations sont "registrées", c'est à dire qu'au même instant, une même ligne de paysage au sol est observé simultanément dans les quatre bandes spectrales, elles sont donc parfaitement superposables.

Les fréquences choisies pour SPOT 4 sont les suivantes :
  • la voie visible B1 : 0,50 à 0,59 mm
  • la voie visible B2 : 0,61 à 0,68 mm
  • la  voie visible B3 : 0,78 à 0,89 mm
  • la voie moyen infrarouge MIR : 1,58 à 1,75 mm

bandes01.jpg (28664 octets)

Le choix de ces "bandes spectrales" d'observation de la terre résulte de deux critères :

L'instrument dispose de trois modes de prise de vue :

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Architecture de l'instrument HRVIR

L'instrument HRVIR est principalement composé :

hrvir1.jpg (23987 octets)Le télescope

Le télescope est une combinaison catadioptrique à miroir sphérique dérivée du télescope de Schmidt. Cette combinaison a été choisie pour ses performances en résolution et son bon comportement chromatique ; ces qualités permettent malgré l'étendue du spectre de 0,5 µm à 1,8 µm d'avoir une image parfaitement identique dans chaque voie spectrale. Le télescope comprend :


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Le boîtier de détection divoli.gif (34080 octets)

Placé au foyer du télescope, le boîtier de détection assure la séparation spectrale, l'acquisition et la conversion du signal optique en signal électrique. La séparation spectrale est réalisée par un système de filtres et de prismes appelé "séparateur spectral", qui découpe les quatre bandes spectrales utiles.
Les lignes détectrices sont placées aux plans focaux des quatre voies spectrales de l'instrument HRVIR.

L'électronique de traitement image

Le module électronique vidéo réalise la mise en forme, l'amplification avec un choix de 6 gains et le traitement des signaux vidéo issus du boîtier de détection avant leur transformation dans l'ensemble de compression et mise en forme de la télémesure avant envoi aux stations de réception sol ou enregistrement à bord .

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Le mécanisme de changement de visée

miroirs.gif (28129 octets)A l'entrée de l'instrument est placé un miroir plan qui, par sa rotation, permet à l'instrument d'observer dans différentes directions de visée, comprises dans un angle de +/- 27°. Ce changement de direction de visée est obtenu par commande d'un moteur pas à pas par quantième de 0,3°.
La précision de direction de visée, autour de chacun des pas est de 200 mètres au sol.



Cette capacité de changement de direction de visée permet de remplir trois fonctions essentielles :

hrvmirfr.gif (12475 octets)

animhrv2.gif (312119 octets)

On voit ici le champ de prise de vue couvert avec le débattement maximum des miroirs.

Les panneaux solaires tournent pour être toujours orientés vers le soleil.

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image2.jpg (6379 octets)

Le système et les principes d'étalonnage

Les instruments sont équipés de dispositifs d'étalonnage, ce qui les rend autonomes pour corriger le signal image sous deux aspects :

Les dispositifs d'étalonnage sont utilisés régulièrement pour vérifier et ajuster, si besoin est, la réponse de l'instrument.

Ils sont complétés par l'exploitation d'images de sites uniformes (sites neigeux du Groenland ou de l'Antarctique par exemple) ou de sites dont la réflectance est mesurée au sol simultanément à la prise d'images (la CRAU en France ou White Sands aux États-Unis).

En effet, la transmission des optiques, altérée par le rayonnement UV en orbite, l'évolution du bruit de l'électronique image et des détecteurs par vieillissement naturel sont autant de causes d'évolution des performances des instruments.

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image2.jpg (6379 octets)

page mise à jour le 06 June 2000