Le Centre de Programmation Végétation,

Le Segment Sol Image Végétation.

L'exploitation du système Végétation est réalisée par des centres situés en France, Belgique et Suède.

Le Centre de Programmation Végétation

Intégré dans les moyens de contrôle et de commande du CNES au sein du Centre de Mise et Maintien à Poste SPOT 4, le Centre de Programmation Végétation (CPV) est chargé de l'élaboration de la programmation de l'instrument Végétation.

En cohérence avec l'opérateur du système Végétation, le CPV élabore la programmation de l'instrument en tenant compte des exigences de programmation de la mission (prise de vue systématique des terres émergées dès lors qu'elles sont suffisamment éclairées), des demandes de programmation technologiques au profit du Centre de Qualité Image et des capacités du système comme, par exemple, l'adéquation des données enregistrées avec les possibilités de vidage de la mémoire bord sur la Station Principale de Réception de Kiruna.
La programmation établie à l'avance est transmise quotidiennement au satellite en même temps que la programmation de la charge utile principale (HRVIR).

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Le Segment Sol Image Végétation

De l'antenne de réception au produit image

Le segment sol image est un ensemble de 4 unités qui reçoivent et traitent les données de l'instrument Végétation afin de fournir des produits image aux utilisateurs du système :

La Station principale de Réception de Kiruna (SRIV),
un relais de données dans le grand Nord

Située dans le grand nord Suédois afin de "voir" plus souvent passer SPOT4 et son passager Végétation, la Station de Réception de Kiruna-Esrange reçoit 3 à 4 fois par jour un lot d'images prises sur le monde entier, enregistrées dans le satellite. C'est une grande antenne de 9 mètres qui reçoit les données image en bande "X" lors des passages de SPOT4.
Après un traitement d'inventaire, la station envoie ces données image au centre de traitement ; ce sont des fichiers informatiques formatés que l'on transmet sur une cassette magnétique , ou par une ligne de télécommunication raccordée aux réseaux publics internationaux. Environ un giga-octets de données, représentant 200 millions de points image (pixels), sont ainsi transmis tous les jours au centre de traitement.

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La Station de référence du canal direct (SRVL)
Un témoin de bon fonctionnement

Comme Végétation émet aussi en direct les images des paysages survolés, plusieurs stations indépendantes réparties sur tous les continents pourront recevoir les données image en "bande L" lorsque Végétation est dans leur cercle de visibilité.
Afin de s'assurer que ce canal direct fonctionne correctement, une "petite" station de référence, équipée d'une antenne de 1,80 m de diamètre, a été installée à Aussaguel, près de Toulouse, à quelques mètres de la grande station de réception des images SPOT. Elle est programmée pour recevoir périodiquement les données Végétation en bande L, contrôler la qualité de la liaison, et transmettre les données image au Centre Qualité Image pour analyse.

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Le Centre de traitement d'images Végétation (CTIV),
Une chaîne de production d'images du globe, en ligne avec le monde entier

C'est en Belgique, à Mol, à 40 kilomètres d'Anvers, que le centre de traitement des images Végétation a été construit, dans les locaux du VITO (centre de recherches de Flandre.)

Une archive pour les générations futures

Il reçoit la totalité des données venant de la station de Kiruna, et doit d'abord les archiver pour assurer la pérennité de l'accès à ces données : l'archive Végétation est stockée sur des cassettes magnétiques manipulées automatiquement. Le transfert sur les supports d'archive de la prochaine génération, dans 5 ou 10 ans peut-être, sera ainsi grandement facilité.

Des produits image sur mesure, commandés et livrés via Internet

Les utilisateurs des images Végétation peuvent tailler leurs produits "sur mesure" : ils choisissent la date de prise de vue, leur zone d'intérêt géographique, la projection cartographique, et le niveau de traitement des images : ce peuvent être des images issues d'une seule prise de vue (produit VGT-P), ou des images extraites d'une synthèse (mosaïque) de plusieurs prises de vue élaborée de façon à éliminer les nuages sur l'image (produit VGT-S). Ces paramètres de traitement sont définis par l'utilisateur lui-même grâce à un dialogue interactif sur le serveur ouvert sur Internet. Lorsque la demande de l'utilisateur est validée commercialement et techniquement, le centre élabore les produits image sur support informatique (CD ROM ou cassette magnétique), ou les met à disposition sur un serveur accessible par l'Internet.

Une chaîne de traitement à flux tendu

Le centre est conçu pour pouvoir mettre à disposition les produits moins de 48 heures après la prise de vue, dans le cas où l'utilisateur s'est "abonné" au préalable à toutes les prises de vue recouvrant sa zone d'intérêt géographique.
Tous les traitements sont effectués au plus tôt, dès la disponibilité des données nécessaires, avec un minimum d'intervention d'opérateurs.

Des traitements de correction sophistiqués

Ce sont des traitements de correction géométrique pour prendre en compte les imperfections de l'instrument et les mouvements du satellite, et des traitements de correction radiométrique pour transformer en grandeur physique (luminance ou réflectance) les mesures issues de chacun des 1728 détecteurs élémentaires de l'instrument.
Parmi les traitements effectués par ce centre, on remarquera un atelier de prise de points d'appui qui permet, par superposition d'images très précisément localisées au préalable, de garantir une excellente qualité géométrique de tous les produits image fournis par le centre.

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Le Centre de Qualité Image (QIV)
Le laboratoire d'analyse d'images

La qualité des images satellitaires dépend de nombreux paramètres : la qualité de l'instrument de prise de vue, bien sûr, mais aussi des nombreux paramètres des algorithmes de traitement de ces images.
L'ensemble de ces paramètres doit être ajusté très précisément pendant le début de vie du satellite, en analysant très finement les premières images. Ensuite, du fait du vieillissement de l'instrument et du satellite, il faut recalculer périodiquement certains de ces paramètres.
Ces calculs sont faits grâce à des algorithmes spécialisés traitant des images particulières servant de référence : images de nuit, images faites avec la lampe de calibration de l'instrument, images de sites tests (déserts) ou images sur la mer, la neige, ou les nuages...), ou encore des images de zones déjà parfaitement localisées au préalable.
De plus, le centre de qualité image met à disposition des experts des outils d'analyse permettant de détecter et d'analyser très finement les moindres défauts des images brutes ou déjà traitées.

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  page mise à jour le 06 June 2000