A quoi sert un satellite d'observation ? 
Les principaux partenaires du système SPOT

A quoi sert un satellite d'observation ?

La Terre est notre planète, nous devons la respecter et la gérer comme notre patrimoine commun. Pour cela des systèmes de plus en plus sophistiqués sont mis en place pour surveiller les évolutions du milieu naturel qui nous entoure. Nous sommes en train de passer de la surveillance visuelle limitée à notre champ de vision à une évaluation systématique des ressources planétaires.

Par leur éloignement et leurs orbites, géostationnaires (le satellite reste toujours au dessus du même point de l'équateur) à 36 000 km ou défilantes à des altitudes plus basses, les satellites sont des observatoires particulièrement bien adaptés pour une surveillance globale et systématique de la Terre.

Les satellites du système SPOT apportent une contribution concrète à cette gestion globale et opérationnelle de notre planète grâce aux caractéristiques suivantes :

En outre, des miroirs orientables placés devant les instruments de prise de vues HRVIR permettent d'effectuer des  visées latérales et, de ce fait, de réduire les délais d'accès à un site en ramenant ce délai à un maximum de 5 jours à l'équateur, de 3 jours à 45° de latitude et même tous les jours à partir de 70° de latitude. Avec  SPOT 1 et SPOT 2 toujours en orbite et la mise en service de SPOT 4, ces délais sont encore réduits car les possibilités d'accès sont multipliées par trois.

Les bandes spectrales mesurées par les instruments ont été choisies pour favoriser le type de missions retenues pour SPOT :

Enfin, SPOT 4 embarque, en plus des instruments haute résolution HRVIR (10 et 20 mètres), une charge utile grand champ (2 250 km) et basse résolution (1 km) : Végétation. La complémentarité des missions HRVIR et Végétation doit être soulignée. En effet, ces instruments sont de conception identique tant au niveau de la définition des bandes spectrales que des références géométriques. Les images ainsi générées à partir de la même plate-forme (c'est à dire mêmes conditions d'observation de la Terre) seront strictement superposables. Ceci fournira une possibilité unique pour les interprétations à plusieurs échelles spatiales : les mesures simultanées obtenues par les deux instruments autorisent des stratégies d'échantillonnage adaptées pour tirer bénéfice à la fois de la haute fréquence temporelle de Végétation et de la haute résolution spatiale de l'instrument HRVIR.

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Les principaux partenaires du système SPOT

Les partenaires institutionnels

Le satellite SPOT 4 est financé principalement par la France à travers les budgets confiés au CNES , mais d'autres participations ont été recherchées.

Depuis SPOT 1 et pour chacun des satellites de la filière SPOT, la Belgique et la Suède participent chacune à hauteur de 4% du coût du programme, via leurs agences spatiales nationales. Ce financement permet une participation des industriels suédois et belges à la réalisation d'équipements du satellite ou des équipements sols.

D'autres pays européens, l'Italie et l'Espagne, bien que ne participant pas financièrement au développement du système SPOT, fabriquent certains sous-systèmes utilisés en commun avec d'autres programmes spatiaux réalisés en coopération avec la France .

L'Union Européenne finance à 43% le développement du système Végétation dont la charge utile est embarquée à bord du satellite SPOT 4. Le reste de ce programme est financé par la Belgique (14%), la  Suède (8%), l'Italie (1%) et la France (34%). De la même manière, ce financement couvre des réalisations industrielles assurées par les sociétés du domaine spatial de ces pays. On le voit, la filière SPOT a pour certaines de ses composantes (plate-forme, charges utiles secondaires de SPOT 4) une forte teinture européenne. Le choix du lanceur européen Ariane 40 fait aussi travailler des industriels de toute l'Europe.

Les partenaires occasionnels

SPOT 4 embarque deux passagers technologiques développés par l'Agence Spatiale Européenne. Il s'agit de SILEX/PASTEL et du transpondeur bande S à spectre étalé.

De même, le CNES coopère avec l'organisme public américain  "Naval Research Laboratory" pour l'embarquement et l'exploitation opérationnelle de la charge utile POAM III. Dans ce cas, le NRL est un client du CNES puisqu'il finance les coûts liés à son embarquement sur SPOT et à sa mise en œuvre en orbite. Les scientifiques français peuvent avoir accès aux données et les exploiter.

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page mise à jour le 06 June 2000